Projet de loi sur la radiodiffusion : l’AQPM réfute les allégations du Bloc Québécois

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 Projet de loi sur la radiodiffusion : l’AQPM réfute les allégations du Bloc Québécois

 Montréal, le 17 novembre 2020 – Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, a affirmé que l’Association québécoise de la production médiatique ne se soucie pas de protéger le contenu original de langue française dans le projet de loi visant à modifier la Loi sur la radiodiffusion alors que rien n’est plus faux. 

L’AQPM a toujours été au premier rang de cette défense, tant dans ses demandes auprès des gouvernements pour obtenir plus de financement pour la production audiovisuelle de langue française, qu’auprès du CRTC afin que les conditions de licence des diffuseurs contiennent un pourcentage élevé de dépenses en contenu original de langue française. Elle a d’ailleurs obtenu que les diffuseurs francophones aient l’obligation de consacrer 75 % de leurs dépenses en émissions canadiennes au financement de contenu original de langue française, soit bien au-delà du chiffre de 40 % avancé par le chef du Bloc Québécois.

L’AQPM croit en effet qu’il serait délicat d’inclure des pourcentages dans la loi et qu’il vaut mieux débattre devant le CRTC des meilleures conditions à imposer aux diffuseurs et aux entreprises en ligne. L’AQPM convient avec le Bloc Québécois que les indications doivent cependant être claires dans la loi sur la nécessité de protéger la création, la production et la présentation du contenu original de langue française et que la programmation ne doit pas simplement refléter la dualité linguistique.

« D’ailleurs, pendant que le chef du Bloc Québécois nous dénonçait publiquement, nous étions en discussion avec le cabinet du ministre du Patrimoine canadien, Steven Guilbeault, pour nous assurer que cela devienne un objectif de la loi et que le CRTC ait explicitement le devoir de le faire respecter », a souligné Hélène Messier, la présidente-directrice générale de l’AQPM.  L’association québécoise représentant les producteurs indépendants de cinéma, de télévision et du web a aussi insisté pour qu’on établisse dans le projet de loi un droit d’appel auprès du gouverneur en conseil si le CRTC déroge à ce principe qu’elle juge fondamental.

L’AQPM partage également la préoccupation du Bloc Québécois voulant que le système de radiodiffusion doive demeurer de propriété canadienne. Il s’agit pour le Canada de pouvoir exercer pleinement sa souveraineté culturelle et la sécurité du système en évitant qu’il ne passe aux mains d’intérêts étrangers.

 « Nous avons plusieurs amendements importants que nous souhaitons intégrer au projet de loi et nous partageons plusieurs inquiétudes du Bloc Québécois. Nous espérons continuer à travailler avec ses représentants sur ces enjeux de même qu’avec les autres partis d’opposition comme nous l’avons toujours fait », a conclu Hélène Messier.

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À propos de l’AQPM

L’Association québécoise de la production médiatique (AQPM) conseille, représente et accompagne les entreprises de production indépendante en cinéma, en télévision et en web. Elle compte parmi ses membres plus de 160 entreprises québécoises dont les productions sont reconnues au Québec et à l’étranger.

Source : AQPM

Renseignements :

Chloé Azières, Responsable des communications

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