MÉMO 2020-10-05 – Diffusion de cas de COVID-19 sur les réseaux sociaux

**MÉMO**

À :                   Tous les membres

Date :              Le 5 octobre 2020

Objet :             Diffusion de cas de COVID-19 sur les réseaux sociaux

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Chers membres,

Depuis quelques heures, il est fait mention sur certains réseaux sociaux de « cas positifs de COVID-19 » sur un plateau publicitaire vendredi dernier.

Puisqu’il ne s’agit probablement pas du dernier message de la sorte qui circulera au cours des prochains jours, l’AQPM souhaite prendre un instant pour vous indiquer ce qui suit :

  1. Les producteurs, les artistes et les artisans du milieu ne devraient pas fonder leurs décisions (notamment la décision de s’isoler ou non en raison de la COVID-19) sur des messages publiés sur les réseaux sociaux, pas plus d’ailleurs qu’ils ne devraient activement véhiculer sur les réseaux sociaux des informations incomplètes, partielles et/ou non vérifiées.
  1. Lorsqu’une personne est diagnostiquée positive à la COVID-19, elle doit aviser la santé publique.
  1. Le simple fait d’avoir travaillé sur le même plateau qu’une personne ayant la COVID-19 (un « cas confirmé ») ne signifie pas que l’on doive s’isoler ou subir un test. En effet, lorsqu’une personne travaille dans le respect des règles sanitaires établies par la santé publique (c.-à-d. lorsque l’on respecte des règles de distanciation physique et d’hygiène et que l’on porte convenablement le masque et les autres EPI), elle est considérée comme un contact « à risque faible » selon les normes établies. Les contacts « à risque faible » d’un cas confirmé n’ont pas à s’isoler (vous pouvez consulter le mémo publié le 30 septembre dernier sur les règles relatives à l’isolement).
  1. Normalement, il revient à la santé publique de faire les vérifications nécessaires pour identifier les contacts « à risque modéré (ou élevé) » d’un cas confirmé et de les aviser de la situation.
  1. Les messages des autorités sanitaires sont toujours à l’effet qu’une personne ne devrait se soumettre à un test de dépistage que si elle présente des symptômes de la COVID-19, si elle a été « en contact étroit avec une personne atteinte de la COVID-19 » ou si la santé publique lui demande de s’y soumettre. Il n’est donc pas recommandé de se soumettre à un test simplement parce que l’on a travaillé sur un plateau où un cas confirmé a également travaillé. Conformément aux directives de la santé publique, la chose à faire est plutôt de suivre attentivement sa condition médicale et de subir un test à l’apparition du moindre symptôme.
  1. Les personnes œuvrant sur vos plateaux ont l’obligation de vous indiquer, avant le début de chacune de leurs prestations de services, si elles ont la COVID-19 ou sont à risque de l’avoir (voir le formulaire sur les questions-contrôles et les rappels). Elles n’ont cependant pas l’obligation de vous aviser qu’elles ont été diagnostiquées positives à la COVID-19 une fois que leur implication dans un enregistrement est terminée. Cela dit, l’AQPM encourage les intervenants du milieu diagnostiqués positifs à la COVID-19 à aviser les producteurs pour lesquels ils ont travaillé au cours des 72 heures ayant précédé l’apparition de leurs symptômes (ou, s’ils demeurent asymptomatiques, au cours des 72 heures ayant précédé leur test de dépistage). L’obtention de cette information par les producteurs augmentera leur capacité à soutenir les efforts de la santé publique si celle-ci communique avec eux dans le cadre de ses enquêtes. Pour leur part, les producteurs sont encouragés à informer l’AQPM, sur une base non nominative, des cas confirmés de COVID-19 ayant pu œuvrer sur leurs plateaux, et ce, afin de lui permettre d’assurer une meilleure coordination de ses interventions auprès des autorités.

 

Cordialement,

 

L’équipe des relations de travail

Association québécoise de la production médiatique
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