MÉMO 2020-09-30 – Enjeux reliés à la COVID-19

**MÉMO**

À :                   Tous les membres

Date :              Le 30 septembre 2020

Objet :            Enjeux reliés à la COVID-19

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Chers membres,

Au cours des derniers jours, l’AQPM a reçu plusieurs questions concernant la possibilité pour certaines personnes de se présenter sur le plateau ou non. Un mémo répondant à la plupart de ces questions vous a été transmis le 23 juillet dernier. Cela étant dit, compte tenu de la prévalence croissante de la maladie dans la population et des ajustements apportés à la fin août 2020 aux recommandations de l’INSPQ (Institut national de la santé publique du Québec), il est opportun de refaire le point sur la plupart des questions liées à cet enjeu.

 

Les personnes devant s’isoler

Conformément aux instructions de la première heure de la DSGP (Direction générale de la santé publique), les personnes suivantes doivent clairement se soumettre à une période d’isolement :

a)            les personnes ayant voyagé à l’extérieur du pays;

b)            les personnes manifestant des symptômes de la COVID-19;

c)            les personnes ayant reçu un diagnostic positif à la COVID-19;

d)            les personnes étant en attente d’un diagnostic à la suite de l’administration d’un test nécessité par leur condition (c.-à-d. parce qu’ils ont des symptômes ou parce qu’ils ont possiblement été en contact avec des cas suspects); et

e)            les personnes étant en contact avec une personne ayant reçu un diagnostic positif à la COVID-19.

 

Les symptômes

Selon l’INSPQ et la DGSP, les principaux symptômes de la COVID-19 sont :

a)             un état fiévreux (c.-à-d. avoir une température corporelle égale ou supérieure à 38°C);

b)            une toux récente ou empirée depuis peu;

c)            une difficulté à respirer; ou

d)            une perte soudaine de l’odorat ou du goût.

La personne manifestant un seul de ces symptômes doit s’isoler.

Depuis quelques semaines, l’INSPQ et la DGSP identifient également des symptômes secondaires de la COVID-19. Ces symptômes (ex. : mal de gorge, vomissement) ne justifient pas à eux seuls l’isolement d’une personne, mais, s’ils s’additionnent, ils doivent requérir le respect d’une période d’isolement. Pour déterminer si de tels symptômes justifient l’isolement d’une personne, vous êtes invités à consulter le questionnaire publié par l’INSPQ : https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/3042-questionnaire-symptomes-covid19.pdf

 

La durée de l’isolement et la fin de celui-ci

Habituellement, la durée de l’isolement d’une personne est de 14 jours. Cela dit, selon les instructions actuelles de l’INSPQ (voir le document suivant : https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2902-gestion-cas-contacts-communaute-covid19.pdf), il faut tenir compte des éléments suivants :

a)            L’isolement de la personne ayant reçu un diagnostic positif à la COVID-19 se terminera habituellement 10 jours après la date de l’apparition des premiers symptômes chez ladite personne (ou, dans le cas d’une personne demeurant asymptomatique, 10 jours après la prise du prélèvement ayant servi au test de dépistage);

La fin de l’isolement ne requiert pas l’obtention d’un résultat négatif à un test de dépistage subséquent et l’obtention d’un tel résultat ne dispense pas la personne de l’obligation de s’isoler pendant la période initiale de 10 jours.

b)            La personne ayant manifesté des symptômes de la COVID-19 ne peut reprendre le travail moins de 10 jours après l’apparition des premiers symptômes, moins d’une (1) journée après la disparition des symptômes aigus de la COVID-19 (toux, fièvre ou difficulté respiratoire) et/ou moins de deux (2) jours après la disparition de la fièvre (les trois critères devant être rencontrés pour permettre le retour au travail). Il est recommandé à la personne ayant manifesté des symptômes de consulter un professionnel de la santé afin que celui-ci puisse attester du fait qu’elle rencontre les trois critères.

c)            La personne asymptomatique dans l’attente d’un résultat à un test de dépistage peut reprendre le travail lorsqu’elle reçoit un résultat négatif, sauf si elle a été en contact « à risque élevé ou modéré » avec une personne diagnostiquée positive à la COVID-19 (dans un tel cas, elle doit s’isoler pour une période de 14 jours débutant à la date du dernier contact).

 

Les personnes asymptomatiques ayant eu des contacts avec une personne diagnostiquée positive à la COVID-19 ou avec un cas suspect

Toujours selon les plus récentes instructions de l’INSPQ et de la DGSP, les personnes asymptomatiques qui ont été en contact « à risque élevé ou modéré » avec un cas confirmé de COVID-19 doivent s’isoler.

Cependant, les personnes asymptomatiques qui ont été en contact « à risque élevé ou modéré » avec un cas dit suspect (à savoir les personnes manifestant des symptômes de la COVID-19 ou étant dans l’attente d’un résultat à un test nécessaire de dépistage) n’ont pas à s’isoler (mais elles doivent le faire immédiatement si leur contact est ultimement diagnostiqué positif à la COVID-19).

L’INSPQ indique qu’un contact à risque élevé est :

a)            vivre sous le même toit;

b)            avoir un rapport intime/sexuel;

c)            avoir prodigué (ou reçu) des soins corporels dans un cadre non médical (par exemple, un coiffeur);

d)            avoir eu un contact direct avec des liquides biologiques (par exemple, s’être fait éternuer au visage).

Un contact à risque modéré est un contact n’impliquant pas un risque élevé, mais ayant duré plus de 15 minutes à moins de deux (2) mètres sans équipement de protection individuel (ce qui pourrait, à titre d’exemple, inclure une personne assise à proximité dans un bar ou un souper entre amis).

Notez que les personnes n’ayant eu que des contacts à risque faible (tous les contacts sauf ceux décrits ci-haut) avec un cas confirmé de COVID-19 (ou, a fortiori, avec un cas suspect) n’ont pas à s’isoler.

À la connaissance de l’AQPM, il n’existe pas de règle claire sur la façon de gérer la situation d’une personne asymptomatique étant dans l’attente d’un diagnostic subi sans que cela ne soit requis de la part de la Santé publique. La logique voudrait que l’administration d’un tel test, a priori non nécessaire, n’empêche pas la personne de travailler (même dans l’attente du résultat), mais, en l’absence d’un texte clair de la part des autorités, les producteurs sont invités à obtenir un avis de la part du professionnel de la santé ayant administré le test.

N’hésitez pas à communiquer avec l’AQPM si vous avez des questions au sujet du présent mémo ou à tout autre sujet.

Cordialement,

L’équipe des relations de travail.

Association québécoise de la production médiatique
1470 rue Peel, Bureau 950, Tour A, Montréal (Québec)  H3A 1T1
514 397-8600