MÉMO 2020-07-23 – Enjeux reliés à la COVID-19

**MÉMO**

À :                   Tous les membres

Date :              Le 23 juillet 2020

Objet :            Enjeux reliés à la COVID-19

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Chers membres,

Au cours des derniers jours, l’AQPM a reçu plusieurs questions de ses membres sur divers enjeux reliés à la COVID-19 et/ou au Guide des normes sanitaires de la CNESST. Deux thèmes en particulier ont été soulevés régulièrement et l’AQPM souhaite vous indiquer sa position sur ces enjeux.

 

Les émissions devant public, les captations, etc.

La version actuelle du Guide des normes sanitaires prévoit ce qui suit :

Aucun public n’est admis sur les lieux de tournage intérieurs ou d’enregistrement sonore. Le public est limité selon les directives de la Santé publique pour les rassemblements privés extérieurs. Cependant, le public devra respecter une distance minimale de 2 mètres.

En ce qui concerne les tournages effectués à l’extérieur, cela implique qu’à partir du 3 août 2020 la norme (telle que modifiée aujourd’hui par le Gouvernement du Québec : http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idArticle=2807235705) est de ne pas avoir un public comptant plus de 250 personnes (actuellement pas plus de 50 personnes), lequel doit respecter une distanciation physique de 2 mètres.

En ce qui concerne les tournages effectués à l’intérieur, la norme prévue au Guide est, tel qu’il appert de l’extrait ci-haut, qu’aucun public ne soit autorisé. Cependant, le communiqué du Gouvernement réfère explicitement au tournage en intérieur et l’AQPM a reçu la confirmation que le Guide sera modifié à la prochaine occasion. L’AQPM invite donc ses membres à considérer dès maintenant qu’ils peuvent enregistrer, à l’intérieur, des émissions devant un public composé d’au plus 50 personnes jusqu’au 2 août et d’au plus 250 personnes à partir du 3 août 2020. Le public doit maintenir une distanciation physique de 2 mètres, sauf s’il est assis (auquel cas la distanciation à maintenir est de 1,5 mètre).

 

La possibilité pour certaines personnes de se présenter sur le plateau ou non

Comme prévu au Guide des normes sanitaires de la CNESST et dans les documents du coffre à outils de l’AQPM, il est clair que les personnes manifestant des symptômes de la COVID-19, ayant reçu un diagnostic positif à la COVID-19 ou étant en attente d’un diagnostic à la suite de l’administration d’un test nécessité par leur condition (c.-à-d. parce qu’ils ont des symptômes ou parce qu’ils ont possiblement été en contact avec des cas suspects) ne peuvent pas se présenter sur un plateau d’enregistrement.

Présentement, les instructions de l’INSPQ [voir le document suivant : https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/covid/2902-gestion-cas-contacts-communaute-covid19.pdf] sont à l’effet que :

a)            La personne ayant reçu un diagnostic positif à la COVID-19 ne peut reprendre le travail avant que son médecin traitant ne lève les mesures d’isolement (normalement, cela surviendra plus ou moins 14 jours après le début de la phase aigüe de la maladie). Il n’est pas nécessaire d’obtenir un résultat négatif à un test de dépistage subséquent.

b)            La personne ayant manifesté des symptômes de la COVID-19 ne peut reprendre le travail avant que les symptômes aient disparu depuis au moins 14 jours, sauf s’il obtient un résultat négatif à un test de dépistage et qu’un autre agent étiologique (c.-à-d. une autre maladie) n’est identifié comme étant la source du symptôme. Cependant, si la personne a été en contact « à risque élevé ou modéré » avec une personne diagnostiquée ou un cas suspect, la période d’isolement de 14 jours devra être respectée malgré un résultat négatif à un test de dépistage.

c)            La personne asymptomatique dans l’attente d’un résultat à un test de dépistage peut reprendre le travail lorsqu’elle reçoit un résultat négatif, sauf si elle a été en contact « à risque élevé ou modéré » avec une personne diagnostiquée ou un cas suspect (dans un tel cas, elle doit s’isoler pour 14 jours).

Par ailleurs, les personnes asymptomatiques qui ont été en contact avec un cas dit suspect (y incluant une personne dans l’attente d’un résultat à un test de dépistage) n’ont pas à s’isoler dans l’attente du résultat dudit test (mais elles doivent le faire immédiatement si le test est ultimement positif).

L’INSPQ indique qu’un contact à risque élevé est :

a)            vivre sous le même toit;

b)            avoir un rapport intime/sexuel;

c)            avoir prodigué (ou reçu) des soins corporels dans un cadre non médical (par exemple, un coiffeur);

d)            avoir eu un contact direct avec des liquides biologiques (par exemple, s’être fait éternuer au visage).

Un contact à risque modéré est un contact n’impliquant pas un risque élevé, mais ayant duré plus de 15 minutes à moins de deux (2) mètres sans équipement de protection individuel (ce qui pourrait, à titre d’exemple, inclure une personne assise à proximité dans un bar).

Notez que les personnes n’ayant eu que des contacts à risque faible (tous les contacts sauf ceux décrits ci-haut) avec un cas confirmé de COVID-19 n’ont pas à s’isoler.

Notez que, à la connaissance de l’AQPM, il n’existe pas de règle claire sur la façon de gérer la situation d’une personne asymptomatique étant dans l’attente d’un diagnostic subi sans que cela ne soit requis de la part de la Santé publique. La logique voudrait que l’administration d’un tel test, a priori non nécessaire, n’empêche pas la personne de travailler (même dans l’attente du résultat), mais, en l’absence d’un texte clair de la part des autorités, les producteurs sont invités à obtenir un avis de la part du professionnel de la santé ayant administré le test.

N’hésitez pas à communiquer avec l’AQPM si vous avez des questions au sujet du présent mémo ou à tout autre sujet.

Cordialement,

 

L’équipe des relations de travail.

 

Association québécoise de la production médiatique
1470 rue Peel, Bureau 950, Tour A, Montréal (Québec)  H3A 1T1
514 397-8600