Le 16 février dernier, l’AQPM a transmis une lettre à la ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, et à celle du Patrimoine canadien, Pascale St-Onge, relativement au prochain budget fédéral. Les demandes de l’association touchent trois institutions de compétence fédérale soit Téléfilm Canada, le Fonds des médias du Canada (FMC) et la Société Radio-Canada (SRC).
Sans surprise, l’AQPM a commencé par demander la pérennisation des 50 millions de dollars supplémentaires octroyés au budget annuel de Téléfilm. Elle a également demandé à ce que le gouvernement consente au FMC les moyens suffisants pour augmenter la part de son budget à un minimum de 40 % pour les contenus de langue originale française, pour poursuivre les efforts en diversité matière d’équité, de diversité et d’inclusion de même que pour instaurer de nouvelles mesures en écoresponsabilité.
L’Association estime aussi que le gouvernement doit donner les moyens à Téléfilm Canada et au FMC de créer des enveloppes dédiées à la création et à la production de contenus cinématographiques, télévisuels et numériques destinés aux enfants et aux jeunes, que ce soit en prises de vues réelles ou en animation. La ministre St-Onge a d’ailleurs affirmé, lors de son passage à la conférence Prime Time de la CMPA, que ses priorités incluaient le contenu de langue originale française et la nécessité de rejoindre le public jeunesse avec des productions canadiennes.
Enfin, l’AQPM a demandé au gouvernement d’exempter la Société Radio-Canada de la coupure générale de 3,3 % imposée à l’ensemble des ministères et sociétés d’État. L’AQPM souhaite en plus qu’une somme de 40 millions soit ajoutée au budget du diffuseur public afin de préserver les coupures annoncées au niveau de la télévision générale qui impactent directement les entreprises de production indépendante et les milliers d’emplois qu’elles génèrent.
Les détails du budget fédéral devraient être connus à la fin du mois de mars.