La commercialisation des séries télévisuelles dramatiques québécoises à l’étranger

À la demande du Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ), de la SODEC et de l’AQPM, des membres de la section télévision se sont réunis pour discuter des freins à la commercialisation des séries lourdes à l’étranger. Un représentant du Fonds des médias du Canada (FMC) assistait également à la rencontre.

Par cette démarche, les trois organismes visent à établir des objectifs communs et un plan d’action en vue d’effectuer des représentations auprès d’institutions publiques et privées. Parmi les obstacles identifiés à l’exportation des séries lourdes francophones, le manque de ressources financières et techniques pour adapter le matériel promotionnel et les épisodes en d’autres langues a été nommé. Les frais substantiels liés à la libération de droits pour les marchés internationaux et la nécessité pour les producteurs indépendants de contrôler la distribution de leurs œuvres sur tous les marchés complémentaires font également partie des points identifiés.

Les producteurs ont par ailleurs souligné l’importante de financer adéquatement la phase de développement puisqu’un rythme de création soutenu augmente les possibilités d’innover et de se démarquer dans l’abondance de l’offre mondiale. Des demandes d’assouplissement des règles de financement liées aux obligations de convergence ont aussi été évoquées. La consolidation des efforts des producteurs et des institutions pour créer une vitrine pour les productions québécoises destinés aux acheteurs internationaux semble une avenue rassembleuse pour la majorité.

Un plan d’action sera élaboré pour concrétiser les recommandations des producteurs indépendants.