Le point sur le dossier du harcèlement

L’AQPM qui avait réagi lors des révélations d’inconduite d’Éric Salvail, par un communiqué rappelant que les artistes, les employés et les artisans devaient être protégés contre le harcèlement, a par la suite participé le 30 octobre dernier, avec sept autres associations du milieu culturel, à la création d’un plan d’action en réaction aux nombreuses dénonciations d’inconduite et de harcèlement. Un communiqué à ce sujet avait été émis par les associations suivantes :

  • Alliance québécoise des techniciens et des techniciennes de l’image et du son (AQTIS)
  • Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ)
  • Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ)
  • Association québécoise de la production médiatique (AQPM)
  • Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ)
  • Société des auteurs de la radio, télévision et cinéma (SARTEC)
  • Société professionnelle des auteurs et des compositeurs du Québec (SPACQ)
  • Union des artistes (UDA)

Pour lire le communiqué, cliquer ici

La prochaine étape consistera en un comité restreint de quatre organismes (UDA, ADISQ, AQTIS et AQPM) qui se rencontrera prochainement pour suggérer un plan d’action et des pistes de solution. Tous les représentants des regroupements seront ensuite invités à se prononcer sur une déclaration commune.

Sont envisagés :  la création d’un programme de prévention, incluant des séances de formation et de l’aide psychologique, d’un mécanisme neutre de gestion des plaintes qui respecterait la confidentialité des plaignants, sorte de guichet unique faisant appel à des experts indépendants, et finalement d’un nouveau code de déontologie.

Au total, une quarantaine d’organisme culturels font partie du front commun.