Dans les dernières semaines, ce n’est pas un, mais bien deux chantiers que lançait le ministre Mathieu Lacombe.
Le premier visait l’élaboration d’un cadre législatif pour favoriser l’accès et la découvrabilité des contenus culturels francophones dans l’environnement numérique. Tous peuvent participer aux consultations en déposant un mémoire au plus tard le 8 juillet prochain. L’AQPM y participera et abordera notamment les questions liées à la présence des applications des diffuseurs locaux sur les télévisions connectées, à la transparence des plateformes de même qu’au financement consenti par le gouvernement du Québec à la production audiovisuelle de langue originale française et à sa promotion. Il importe également à l’AQPM que l’encadrement législatif dont parle le gouvernement provincial tienne compte du processus entamé par le CRTC afin de mettre en œuvre la Loi sur la diffusion continue en ligne.
Le deuxième chantier réunit deux personnalités bien connues du milieu, Monique Simard et Philippe Lamarre, qui se voient confier le mandat « d’analyser et de réviser le système de financement à même les budgets existants et le fonctionnement de l’industrie audiovisuelle afin d’identifier explicitement les procédures, les programmes, les règlements et, le cas échéant, les lois à modifier ou à instaurer ». Rien de moins! Ils devront s’entourer d’experts de leur choix afin de mener à bien leurs travaux. Leur rapport avec des pistes d’actions concrètes pour redéfinir l’avenir de la production cinématographique et télévisuelle québécoise devra être livré en mai 2025. L’AQPM attend avec impatience les détails sur les prochaines étapes et elle entend collaborer avec les deux coprésidents afin d’apporter le point de vue des producteurs indépendants. Elle organisera d’ailleurs une série de consultations auprès de ses membres dans les prochains mois afin de s’y préparer.